jeudi 11 décembre 2014

[Actualité] Nouvelles prigentiennes, par Fabrice Thumerel

 
Christian Prigent lisant à Cerisy (photo de Marie-Hélène Dhénin)


* La mise en ligne de la collection intégrale des TXT est entreprise par José Lesueur sur son blog Cantos Propaganda : vous pouvez déjà découvrir les huit premiers numéros dans leur intégralité.

* Christian Prigent à Nantes. Le mardi 16 Décembre, 20 h 30.  Grand-mère Quéquette, Demain je
meurs, Les Enfances Chino. Lecture-rencontre organisée par le CAP (Culture, Art, Psychanalyse). Salle Vasse, 18 rue Colbert, 44000-Nantes. Contact : CAP Nantes, 06 10 28 64 88. 
< À la demande du CAP, voici mon embarquement pour Terra prigentia :

Pour Christian Prigent, la réalité n'est pas bandante, toujours recouverte d'oripeaux économiques, médiatiques, politiques ou artistiques, toujours occultée par des paravents idéologiques et culturels : écrire ne peut avoir trait à Éros qu'en déchirant les voiles, en biaisant les discours écrans.
Le poète, qu'il écrive en vers ou en prose, est un emmerdReur qui en a marre de positiver avec les pensées-Carrefour et qui rompt donc les amarres

avec le monde tel qu'il paraît, brise les -ismes, s'éloigne des isthmes qui le rattachent au plancher du terre à terre. Non pour embarquer vers l'Éther, mais pour viser l'inatteignable point zéro du réel : trouer les chromos, faire déraper les signifiants et les signifiés, et ainsi nous faire jouer/jouir de la langue et ses monstres...

Quels sont les monstres de la langue ? Qu'est-ce qui la rend monstrueuse ? Eros, Thanatos... l'impossible, l'innommable, la Chose, le Ça, la folie, le Rien, l'im-monde, le corps, l'âme, le Carnaval, la patmo...
Est monstrueuse toute langue qui excède la Langue, la débonde sans abonder dans son sens ; toute langue dans laquelle le "réel" vient trouer la "réalité", la dé-naturer. >

* Die Seele / L'âme, traduction de Christian Filips et Aurélie Maurin, Rough
books, Suisse, décembre 2014, 188 pages, 18 €, ISBN : 978-3-906050-20-1. [Commander]

Gageure, exercice de virtuose... toute traduction de ce type de texte intraduisible est incraduction. Exemple de la façon dont est rendu le jeu avec la langue :

ni dans l'a                                    kein zwischen lie
ni dans le ma                               kein zwischen sie
ni dans l'amas                              kein zwischen viele
ni dans l'amour                            kein zwischenliebe
 

* Début Avril, avec Bruno Fern et Typhaine Garnier, Christian Prigent publiera aux « Impressions nouvelles » (Bruxelles) un recueil de "craductions" bouffonnes de 280 sentences latines, avec postface historico-explicative (Hugo, Jarry, Verheggen, etc).

samedi 1 novembre 2014

[Actualité] Les automnales de Christian Prigent

Dans ces automnales, deux RV avec Christian Prigent (à Berlin et à Nantes) ; la mise en ligne de la collection TXT ; la prochaine parution d'un nouveau volume (La Langue et ses monstres, P.O.L, nouv. version).




Christian Prigent à Berlin. Le samedi 27 Novembre 2014, 20h. A propos de la traduction en allemand de L'Âme (POL, 2000), lecture et discussion. A «lettretage», Mehringdamm 61, D-10965-BERLIN. Contact : Katharina Deloglu, 0151-59 17 26 50. Voir http://comment.lettretage.de/category/christian-prigent

Christian Prigent à Nantes. Le mardi 16 Décembre, 20 h 30.  Grand-mère Quéquette, Demain je meurs, Les Enfances Chino. Lecture-rencontre organisée par le CAP (Culture, Art, Psychanalyse). Salle Vasse, 18 rue Colbert, 44000-Nantes. Contact : CAP Nantes, 06 10 28 64 88. 


* La mise en ligne de la collection intégrale des TXT est entreprise par José Lesueur sur son blog Cantos Propaganda : vous pouvez déjà découvrir les cinq premiers numéros dans leur intégralité.

* À paraître le 14 novembre : Christian Prigent, La Langue et ses monstres (nouvelle édition, P.O.L : 11 textes relus + 9 textes en plus).
La Langue et ses monstres est un recueil de vingt essais portant sur des écrivains de la « modernité ».
Les onze premiers figuraient dans l’édition princeps de l’ouvrage (chez Cadex, en 1989). Ils concernent d’abord quelques figures emblématiques du XXe siècle : Gertrude Stein, Burroughs, Cummings, Khlebnikov, Maïa­kovski ; puis des vivants remarquables apparus dans le dernier quart dudit siècle : Lucette Finas, Hubert Lucot, Claude Minière, Valère Novarina, Marcelin Pleynet, Jean-Pierre Verheggen.
Ces textes avaient été rédigés entre 1975 et 1988 dans le contexte des débats d’époque (la fin des avant-gardes historiques et l’effort de quelques-uns pour maintenir, envers et contre toute liquidation réac­tionnaire, l’exigence d’expérimentation littéraire). Tous ont été repris et corrigés dans l’intention d’en éliminer le plus crispé par les polémiques du temps et le plus marqué par un vocabulaire théorique daté. Le même objectif a conduit à éliminer pour cette réédition le préambule et le bilan de l’édition originale.
Les neuf essais suivants ont été composés entre 2005 et 2014 pour des revues, des préfaces, des actes de colloques. Tous ont été refondus pour la présente édition. Ils réfléchissent sur Jouve, Artaud, Ponge, Pasolini, Jude Stefan, Bernard Noël, Éric Clémens, Christophe Tarkos. De Jouve à Tarkos (1990) ils encadrent donc historiquement les onze textes qui précèdent. Du point de vue de la théorie littéraire et de l’analyse stylistique, ils tentent de réfléchir sur ce qui constitue, en dehors de toute préoccupation « avant-gardiste », un effort « moderne » d’invention écrite. Et ce jusqu’à l’apparition récente des textes de Christophe Tarkos, qui nous ont invités à repenser, une fois de plus, les causes et les effets de cet effort.
Ce livre n’est donc pas qu’une réédition mais, largement, un ouvrage nouveau. On y trouve des propositions sur les fameuses « grandes irrégularités de langage » (Georges Bataille) inventées par les poètes les plus déroutants du XXe siècle : les poétiques « anamorphosées » de Cummings ou de Bernard Noël, l’érotisme à la fois savant et énergumène de Pierre Jean Jouve ou de Jude Stefan, la « violangue » telle que la pratique un Jean-Pierre Verheggen, le « babil des classes dangereuses » réinventé par Valère ovarina, le « jeu de la voix hors des mots » dans les poèmes zaoum de Khlebnikov, les « glossolalies » façon Antonin Artaud, le « cut up » de William Burroughs, etc.
Mais, au delà, bien d’autres questions sont évo­quées : le rapport littérature/science/philosophie (chez Sade ou chez Clémens), le lien entre les choix stylistiques et les postures politiques (chez Maïa­kovski, Ponge ou Pasolini), l’articulation entre les monstrueuses reconfigurations verbales que pra­tiquent tous ces auteurs (ainsi Vélimir Khlebnikov ou Antonin Artaud), les crises subjectives dont elles sont l’effort de résolution et l’impact qu’elles rêvent envers et contre tout d’avoir sur le corps social qui en reçoit les coups.
Le pari est que ces questions ne sont pas, quoi qu’on en dise ici et là, de vieilles lunes. Mais des interrogations fondamentales. Fondamentales en tout cas pour les lecteurs qui ne se contentent pas de fables distrayantes, de sociologie romancée ou de suppléments « poétiques » à la rudesse des vies. Fondamentales pour ceux qui voient dans la litté­rature une expérience radicale de ce qui nous parle et nous assujettit. Une expérience qui n’a d’intérêt que si ses voix excentriques traversent les repré­sentations couramment admises pour composer de nouveaux accords avec le désir des hommes, leur angoisse, leur sensation d’un monde vivant.
Ceux dont parle La Langue et ses monstres ont relevé ce défi. L’auteur des essais qu’on trouve dans ce livre a d’abord tenté de se rendre plus clairs les effets que quelques oeuvres « monstrueuses » exerçaient sur lui. Cet effort a fait lever des questions : de quoi parlent ces oeuvres qui nous mènent « au bord de limites où toute compréhension se décompose » (Bataille) ? quel « réel » représentent-elles dans leurs étranges portées ? de quelle nature est la jouissance sidérée qu’elles provoquent en nous ? de quels outils dispo­sons-nous, et quels autres devons-nous forger pour en déchiffrer les intentions ? en quoi ce déchiffrement peut-il nous aider à mieux évaluer ce dont on parle en fait quand on parle de littérature (l’ancienne comme la moderne et aussi bien la plus contemporaine).

dimanche 12 octobre 2014

[Chronique] Six jours autour de Christian Prigent à Cerisy (1/6)

L'appel traditionnel de la cloche cerisyenne : le colloque peut commencer...



Tandis que, en cet automne, les participants au colloque "Christian Prigent : trou(v)er sa langue" - qui s'est déroulé à Cerisy du lundi 30 juin au lundi 7 juillet 2014 - sont en train de peaufiner leur travail pour une publication des Actes fixée au premier trimestre 2016, voici, en présentations, vidéos, audios et photos, un aperçu précis de ce qui a eu lieu (six posts pour six jours pleins).


© Photos : Françoise Bauduin, Vanda Benes, Mélanie Blondel, Marie-Hélène Dhénin, Typhaine Garnier, Bénédicte Gorrillot, Ginette Lavigne, Fabrice Thumerel et Justine Urru.
* Vidéos : postées sur Daily motion par Vanda Benes, directrice de La Belle Inutile.
* Audios : service technique du centre de Cerisy-la-Salle.

N.B. : photos insolites sur le blog de Françoise Bauduin, Lieux-dits ; reportage photo et vidéos sur le blog La Belle Inutile.

MARDI 1er juillet 2014

Ouverture du colloque

Bénédicte GORRILLOT, "Histoire d'un colloque : pourquoi plutôt la langue ?" [écouter]

Fenêtre ouverte : vues sur PRIGENT...

Séance 1 - Le réelisme de Christian Prigent

* La Voix de Christian Prigent : "Ce que m'a dit l'ange", Une phrase pour ma mère.



Lecture de l'auteur, avant la première conférence (F. Thumerel)

* Fabrice THUMEREL, « Réel : point Prigent. (Le réalisme critique dans la "matière de Bretagne") »

Dans la première version de L'Incontenable (P.O.L, 2004), intitulée Réel : point zéro (Weidler Buchverlag, Berlin, 2001), Christian Prigent formule cette définition qui a fait date: "J'appelle 'poésie' la symbolisation paradoxale d'un trou. Ce trou, je le nomme 'réel'. Réel s'entend ici au sens lacanien : ce qui commence 'là où le sens s'arrête'. La 'poésie' tâche à désigner le réel comme trou dans le corps constitué des langues". Et de compléter cette conception négative du travail poétique entendu au sens large du terme, c'est-à-dire par delà les frontières entre les genres institués : "la poésie vise le réel en tant qu'absent de tout bouquin. Ou : le réel en tant que point zéro du calcul formel qui fait texte" (p. 11). En milieu prigentien, ce réel-point zéro qui constitue le point d'asymptote de la poésie et de la référentialité a pour nom Dieu, Nature ou corps : innommable, le réel n'existe qu'en langue (réel-en-langue) ; inatteignable, ce point zéro rend paradoxal tout réalisme - l'objectif visé se dérobant sans cesse (et c'est ce ratage même qui constitue l'écriture). Il s'agira ici d'étudier la façon dont l'ôteur, dans les fictions ressortissant à la "matière de Bretagne" (Commencement, Une phrase pour ma mère, Grand-mère Quéquette, Demain je meurs et Les Enfances Chino), dépasse l'antinomie entre formalisme et expressionnisme pour aboutir à un réalisme critique qui consiste à ne pas prétendre appréhender directement la réalité sociale ou l’expérience humaine, mais à la viser obliquement ; la façon dont il troue les discours pour trouver une langtourloupe faite de phrasés scriptosensoriels et de dérapés carnavalesques. /FT/

- La discussion a porté sur les dimensions dialectique, mathématique et physique du zéro ; sur l'équilibre des contraires dans cette écriture ; la dialectique entre dérobade et recommencement, sublime et trivial...


Avec le sourire, les secrétaires sont en place : Justine Urru et Mélanie Blondel.

Séance 2 - La langue de la division : torsions, excès

* La voix de Christian Prigent : "L'Écriture, ça crispe le mou", in Commencement ; "104 slogans".

* Chantal LAPEYRE-DESMAISON : Ratages et merveilles : le geste baroque de Christian Prigent

Ratage et réussite, grâce et laideur sont des termes difficiles à manier 
quand on parle de littérature (Christian Prigent, Ne me faites pas dire ce que je n'écris pas
Entretiens avec Hervé Castanet, Cadex, 2004, p. 125).

"Le réel n’est pas pour lui ce qu’on figure - mais ce qui défigure", écrit Christian Prigent à propos de Daniel Dezeuze, dans Rien qui porte un nom. De cette défiguration toute son œuvre porte trace ; cette communication vise à en suivre la manifestation dans deux textes inclassables et une fiction, liés par un souci commun de dire le réel de l’amour et du sexuel : "Roue, roue voilée, roue en huit", paru dans Figures du baroque (Jean-Marie Benoist dir., PUF, 1983), Deux Dames au bain avec portrait du donateur (L'Un dans l'Autre, 1984), et dans la fiction Le Professeur (Al dante, 1999). Les deux premières œuvres sont présentées explicitement comme des ratages par Christian Prigent, nés du nécessaire affrontement à deux impossibles (comme deux visages du même), incessamment convoqués dans l’œuvre du poète: l’impossible à voir - que reconduit la peinture - et l’impossible à dire - au cœur de la création littéraire. Cette expérience singulière confère aux œuvres, aux genres, aux "postures d’énonciation" qui acceptent d’en témoigner une étrange torsion. La confrontation, pleinement assumée comme telle, à l’irreprésentable du représenté, à l’indicible du dire, le réel, à la fois cause et objet, seraient-ils les noms du baroque aujourd’hui, permettant de repenser ainsi ce concept au-delà de toutes les querelles historiennes et esthétiques qui l’ont révoqué en doute ? /CLD/

- Suite à cette communication qui se voulait un dialogue avec Hervé Castanet - malheureusement absent -, les débats se sont concentrés sur le réel comme infini déploiement du ratage verbal, l'art du ratage, l'économie de la jouissance, les liens entre les deux textes retenus de Prigent...

Séance 2 : à droite de la présidente de séance Bénédicte Gorrillot, Chantal Lapeyre et Dominique Brancher.


* Dominique BRANCHER : Dégeler Rabelais. Mouches à viande, mouches à langue dans l'œuvre de Christian Prigent

Il s’agira de lire Prigent à travers Rabelais et Rabelais à travers Prigent, faisant à chacun porter le masque de l’autre pour les faire dialoguer sur une scène carnavalesque où le masque peut se faire braguette, "outre la grandeur naturelle [de leurs pièces]" (Montaigne), ou toque magistrale. Car chez l’un comme chez l’autre "le savoir le plus poussé" côtoie la "trivialité [la plus] obscène" (Ceux qui merdRent) : il faut autant y saisir ce que le badinage comporte de gravité qu’y lire à "plus bas sens" la jactance spiritualiste. On peut hésiter cependant sur la nature du masque prigentien - s’agit-il du discours tenu sur Rabelais, figure iconique d’une pratique excessive de la langue qui désigne comme innommable le réel qui l’excède ? Ou s’agit-il d’une pratique d’écriture, souvent qualifiée de rabelaisienne par la critique, alors même que Prigent entretient avec Rabelais une relation d’ordre essentiellement "fantasmatique", selon son propre terme ? Il affirme en effet l’avoir très peu lu, sort réservé aux auteurs qui lui plaisent "trop" (Une erreur de la nature). Ne pas lire, dans la perspective prigentienne, c’est peut-être lire en creux un texte pour ce qu’il n’arrive pas à dire et qu’il désigne comme son impossible, c’est pratiquer une lecture excessive, outre-texte, parfois médiatisée par d’autres regards critiques. Ainsi le Rabelais de Prigent a-t-il d’abord été celui de Bakhtine. On s’intéressera à la résurrection de Rabelais par Prigent et au déplacement de Prigent sous la poussée rabelaisienne, entre mémoire, fantasme et invention. On envisagera ce trouble sous le double aspect du parler caca et du parler cochon./DB/

- Dans la discussion, ont été abordés le rapport entre saturation baroque et saturation carnavalesque ; la rhétorique du circum ; les rapprochements possibles entre mouches à viande / à langue et la mouche du coche (Maupassant), le rimbaldien bourdonnement farouche...

Soirée - Lecture de Christian Prigent (écouter)

samedi 12 juillet 2014

[Chronique] Autour de Christian Prigent à Cerisy, par Fabrice Thumerel


Christian Prigent : trou(v)er sa langue

(colloque de Cerisy organisé par Bénédicte Gorrillot, 

Sylvain Santi et Fabrice Thumerel)

Photos : tous droits réservés à leurs auteurs (F. Thumerel et B. Gorrillot) ; photos officielles (en noir & blanc).


C. Prigent, J.-P. Verheggen et A. Frontier
Autour de Christian Prigent, pour de vrai. Pas d'une icône. Nulle statue de bronze ni de cire, nulle sanctification (Saint-Bouche ? Saint-Trou ? Saint-Broc ? Saint-Troc ? Saint-Froc ? Saint-Chie ? Saint-Chiot ? Saint-Chino ? Saint-Coco ? Saint-Zoo ? Saint-Zozo ? Saint-Zigoto ? Saint-Glotte ? Saint-Crotte ? Saint-Orœil ? Saint-TXT ? Saint-Raté ? Saint-Dérapé ? Saint-Dératé ? Saint-Excès ? Saint-Nié ? Saint-Délié ? Saint-Eros ? Saint-Tas d'nonos ? Saint-Ubu ? Saint-Tordu ? Saint-Catastrophe ? Saint-Carnaval ? Saint-Sens-du-Non-Sens ?). Une relation, pour de vrai : un groupe uni dans l'agir communicationnel, une communauté ouverte (dans l'espace et sur l'avenir).

Vanda Benes, Anne-Sophie Miccio et Typhaine Garnier
Entouré de quelques amis du groupe TXT (Philippe Boutibonnes, Éric Clémens, Alain Frontier et Jean-Pierre Verheggen), d'artistes divers (acteurs, peintres, cinéastes, musiciens) et de dizaines de lettrés et d'universitaires, Christian Prigent s'est investi avec une rare énergie sans chercher à occuper une intenable position auctoriale : sa voix a résonné au cours de ses lectures (soirée inaugurale et ouverture de chaque séance), mais aussi à l'occasion du film signé Ginette Lavigne ( La Belle Journée, 2010), de la soirée poétique à laquelle il a invité trois poètes de la génération suivante (Abbaye d'Ardenne / IMEC : Bruno Fern, Christophe Manon et Sylvain Courtoux), des performances exceptionnelles données par Vanda Benes et Jean-Marc Bourg (Peep-Show pour la première et "Comment se dit Commencement" pour le second), et enfin du récital offert par Vanda Benes et Typhaine Garnier ("Les Chansons du Lapin Rouge", composées par Jean-Christophe Marti sur des textes de Christian Prigent).


Le premier colloque international entièrement consacré à l'œuvre d'un écrivain désormais reconnu comme un classique de la modernité, "Christian Prigent : trou(v)er sa langue", avait pour objectif de faire le point sur quarante-cinq ans d'activité protéiforme : le directeur de TXT (1969-1993), qui n'a jamais cessé de s'intéresser à l'univers des revues, s'est en effet illustré dans tous les domaines (poésie, essai, roman, théâtre, entretien, traduction, chronique journalistique, lecture de ses textes) - dont il a su déplacer les frontières, les marquant ainsi de son empreinte. La problématique retenue était une invitation à réfléchir non seulement sur la langue de l'auteur (lalangue) et son rapport aux langues comme à la Bibliothèque, mais encore sur la fatalité de toute langue (comment en sortir ? surtout pas par la langue...) et sur la nécessité pour l'écrivain de trouer les discours dominants afin de trouver sa langue.
Schéma de Philippe Boutibonnes


Le premier fait remarquable est la variété des approches (poétique, intertextuelle, érudite, psychanalytique, linguistique, philosophique, historique, sociologique, politique...), qui a permis de déborder un premier espace de réception orienté par l'auteur (avant-gardes et modernité négative, revue TXT, lectures lacanienne et carnavalesque orthodoxes) et d'aborder aussi bien la réception journalistique de l'œuvre que la nouvelle donne introduite en 2012 par le premier dépôt d'archives (la présentation du fonds Prigent à l'IMEC - Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine - a été menée par Yoann Thommerel et Typhaine Garnier).
L'auteur et les organisateurs
On notera également que le spectre entier de l'œuvre a été couvert, des premiers (Power / powder, 1977 ; Œuf-glotte, 1979 ; Voilà les sexes, 1981 ; Peep-Show, 1984 ; Deux dames au bain, 1984) aux derniers textes de poésie (Météo des plages, 2010 ; La Vie moderne, 2012), des nombreux essais et entretiens aux fictions de la "matière de Bretagne" (Commencement, 1989 ; Une phrase pour ma mère, 1996 ; Grand-mère Quéquette, 2003 ; Demain je meurs, 2007 ; Les Enfances Chino, 2013).
Enfin, le dialogue avec les autres écrivains présents a été particulièrement fécond : le drôle et émouvant Jean-Pierre Verheggen a lu une petite partie des lettres qu'il a reçues de son vieil ami ; Jean-Claude Pinson a décentré la perspective vers la poéthique ; Jean-Pierre Bobillot vers la mediopoétique ; Nathalie Quintane vers le dialogue entre modernité et postmodernité ; David Christoffel vers le kitch... Les autres décentrements ont été favorisés par des débats animés entre tel ou tel acteur historique et les exégètes d'aujourd'hui, et autour de l'antinomie moderne / antimoderne, des pratiques du montage...

Pour toutes ces raisons, ce colloque constitue sans aucun doute un tournant dans les études prigentiennes.




mercredi 9 juillet 2014

[Recherche - actualité] Présentation du fonds Christian Prigent à l'IMEC, par Typhaine Garnier


Abbaye d'Ardenne (Calvados)



 Christian Prigent a confié ses archives à l'Institut mémoires de l’édition contemporaine en 2012. De nouveaux dossiers sont arrivés depuis : « La Vie moderne », « Les Enfances Chino », « Épigrammes » de Martial et « SILO » (essais et entretiens mis en ligne sur le site de POL). En complément des archives personnelles, l’IMEC constitue une bibliothèque d’étude regroupant les livres de Christian Prigent et les travaux universitaires portant sur son œuvre. Ressource extrêmement riche pour l’étude de l’œuvre prigentienne, le fonds offre aussi un matériau historique considérable sur l’activité des réseaux poétiques et artistiques « avant-gardistes » ou « expérimentaux » auxquels Christian Prigent participe depuis les années 1970.


L’archivage en bref : des cartons à l’inventaire

Après la phase de découverte (ouverture des cartons), il s’agit d’établir un « plan de classement » du fonds. À l’IMEC, les archivistes s’efforcent de respecter autant que possible les choix de classement opérés par les auteurs. Ce principe fut ici relativement facile à appliquer, car Christian Prigent a donné des archives ordonnées. Vient ensuite l’étape du reconditionnement : élimination des matériaux fortement dégradables (agrafes, trombones) et remplacement des chemises d’origine par des contenants en matériaux neutres. À chaque sous dossier sont attribués une cote et un code-barres qui permettront la communication des documents aux chercheurs. Ensuite commence le travail de description des archives. On ne décrit bien sûr pas chaque feuillet, mais des ensembles cohérents de documents. Au bout du compte, on obtient un inventaire complet qui doit permettre de se faire une idée assez précise du contenu du fonds.


Analyse du fonds 

Typhaine Garnier
Christian Prigent n’a donné à l’IMEC que les archives de l’écrivain. On trouve donc très peu d’archives familiales (seulement quelques documents « recyclés » dans les livres et les archives rassemblées pour le volume d’entretiens Christian Prigent, quatre temps, paru chez Argol en 2009). On ne trouve pas non plus les archives de l’activité d’enseignement de Christian Prigent. Les plus anciens textes de Christian Prigent présents dans le fonds sont des poèmes de 1963 (année de son entrée en classe d’hypokhâgne à Rennes). Les documents les plus récents datent de quelques mois.

Pour les œuvres littéraires, Christian Prigent a constitué des dossiers particuliers réunissant souvent une grande diversité de documents : notes et brouillons, croquis, documents exploités, correspondance et dossier de presse.
Les travaux sur Francis Ponge forment un dossier important comprenant les brouillons de la thèse La poétique de Francis Ponge (1969-1976), des articles postérieurs et la correspondance échangée avec Francis Ponge sur une vingtaine d’années. L’ensemble concernant l’activité théorique et critique de Christian Prigent réunit en outre un grand nombre d’articles parus depuis le début des années 1970 dans divers journaux et revues.
Les archives « sur la peinture » (désignation inscrite par Christian Prigent sur plusieurs volumineux dossiers) témoignent de l’importance de celle-ci dans l’œuvre de l’écrivain. Elles rassemblent la plupart de ses textes en rapport avec les arts plastiques, mais également des dossiers consacrés à des artistes dont les oeuvres l’ont intéressé, ainsi que des documents sur les expositions dans lesquelles il s’est impliqué.
Un ensemble de carnets et cahiers complète les archives de cette intense production littéraire et théorique.
Christian Prigent, Vanda Benes et Typhaine Garnier
Les interventions publiques de Christian Prigent sont elles aussi richement documentées par les notes préparatoires et les textes de nombreuses conférences, les contrats, les programmes des manifestations, les listes des textes lus, les agendas personnels, ainsi que par de nombreux enregistrements audio et vidéo (les premières lectures enregistrées datent de 1973).
Si le fonds comporte peu de documents sur TXT (les archives de la revue ayant été déposées en 2002 à la Bibliothèque Jacques Doucet), on y trouve en revanche un ensemble important concernant la collection « Muro Torto » fondée à Rome en 1979.
La correspondance comprend des lettres de plus de cent cinquante scripteurs, parmi lesquels figurent des personnalités éminentes, des éditeurs et de nombreux amis écrivains, philosophes et artistes.
Également très fourni, le dossier critique comprend des travaux universitaires portant sur l’œuvre de Christian Prigent ou sur TXT, des documents de préparation des dossiers consacrés à Christian Prigent dans des revues1, ainsi que de nombreux articles de presse.
Répartie dans les différents ensembles, une riche documentation iconographique complète le fonds (photographies d’écrivains et artistes proches, originaux des documents utilisés ou reproduits dans les livres).

Usages des archives

« Je ne me suis bien évidemment pas placé d’emblée dans la perspective d’une conservation de ces paperasses (à des fins « historiques ») », lit-on dans L’Archive e(s(t l’œuvre e(s)t l’archive (IMEC, 2012, p. 13). Les archives données à l’IMEC ne représentent qu’une partie de ce qui a été amassé et écrit par Christian Prigent. 2 Plutôt que le détail de cette genèse, les archives donnent à voir la fabrique prigentienne, le modus operandi habituel par montage et recyclage de documents.3 Déménagements successifs et dégât des eaux ont réduit le volume. Pour les livres écrits depuis l’adoption de l’ordinateur, la plupart des états successifs des textes sont passés à la corbeille informatique. Il en va de même pour les documents utilisés : leur intérêt disparaît généralement une fois qu’ils ont été avalés par l’œuvre. Comme le souligne Christian Prigent, l’importance des lacunes empêche une exploitation strictement génétique des archives qui se proposerait de reconstituer pas à pas la création de tel ou tel livre.

Mais par la diversité des documents donnés à l’IMEC, le fonds n’est pas seulement la mémoire de cette fabrique. Les dossiers de presse constitués très tôt par Christian Prigent et les enregistrements des émissions auxquelles il a participé permettent par exemple d’étudier la réception de ses livres sur plus de quarante ans. À travers les documents relatifs aux diverses interventions  de Christian Prigent, il est possible de suivre la présence publique de l’écrivain depuis la fin des années 1970. On pourra étudier aussi la pratique de la voix grâce aux nombreux enregistrements de travail que l'auteur a lui-même réalisés.

3 juillet 2014 : Yoann Thommerel fait visiter la bibliothèque de l'IMEC à ses invités du colloque de Cerisy, "Christian Prigent : trou(v)er sa langue" (dir. : B. Gorrillot, S. Santi et F. Thumerel)
 

Un échantillon : les archives de Grand-mère Quéquette

        Une exposition d’archives échappe difficilement à la tentation d’esthétisation des « beaux » manuscrits. Entre deux feuillets d’intérêt équivalent, on retient plutôt celui qui a de belles ratures en couleurs. Le choix de montrer les archives d’un seul livre visait à contrer cette tentation.

Depuis sa publication en 2003, Grand-mère Quéquette s’est bien installé dans le paysage littéraire. Situé au milieu du cycle narratif ouvert par Commencement (1989), ce livre a eu et continue d’avoir des échos divers : remarqué dans la presse lors de sa parution en 2003, il a fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales et suscite depuis quelques années l’intérêt des chercheurs. Conséquence de ce rayonnement, les archives de Grand-mère Quéquette sont particulièrement riches : elles rassemblent non seulement des documents montrant diverses étapes de l’écriture, mais aussi des archives « brutes » (images et textes exploités) et de nombreux documents relevant de la réception du livre (lettres, articles de presse, etc.). Elles offrent ainsi un aperçu de la vie du roman, depuis les premières notes pour ce qui s’appelait alors « projet "Cartravers" » jusqu’aux adaptations théâtrales.



Observations
Sur les feuillets de « notes de travail », on voit qu’il y a au départ des textes issus de projets antérieurs (par exemple des « chutes de Commencement »), des documents (le dossier sur l’affaire criminelle constitué par le père de Christian Prigent), un ensemble de motifs, de figures et de sites, des modèles formels4 et des « axes de travail » (« le réel comme crime contre le sens », « le sang noir du réel noie le sens, l’histoire, l’écriture »).
Les plans de Grand-mère Quéquette où l’on reconnaît la structure du roman reprenant la liturgie des Heures montrent le « farcissement » de ce cadre temporel moins par des actions et des péripéties que par des motifs, images et souvenirs littéraires. Les plans de Christian Prigent ne définissent pas d’abord une armature narrative mais listent par chapitre les références littéraires et picturales à intégrer, ainsi que les textes déjà écrits à recycler. On lit par exemple qu’il faudra dans la section I «  Carrache / Tintoret / Poussin », en IV : la « Peste d’Athènes », en VI : le site de « Cartravers (in Commencement) » et le « CRIME = Gadda, Rimbaud, Monet (trou rouge) ». Le plan dessine ainsi un parcours semé de motifs que l’écriture devra traverser, ou plutôt emporter dans son mouvement. Écrire Grand-mère Quéquette, c’est passer de cette liste des motifs au volume foisonnant que l’on connaît.

Comme les autres livres, Grand-mère Quéquette recycle des documents très divers : articles de presse (rubriques des « faits divers » ou de vulgarisation scientifique), notice de médicament, prospectus publicitaires, etc. Cet ensemble de documents glanés au cours de l’écriture du roman montre qu’écrire, pour Christian Prigent, ça n’est pas s’enfermer dans l’accomplissement d’un programme mais au contraire entretenir un état de réceptivité ironique qui permet d’accueillir des matériaux imprévisibles au départ.




1 Java, n° 5 ; Faire part, n° 14/15 ; Il Particolare, n°4/5 et 21/22.
2 « Des étapes du travail sur chaque livre ne reste la plupart du temps d’une part que les premiers cahiers ou carnets […], d’autre part les toutes dernières étapes (sorties d’imprimantes avec corrections marginales), où les éléments montés sont déjà intégrés et homogénéisés par le phrasé d’ensemble. Mais rien qui permette vraiment de suivre pas à pas la fabrication » (L'Archive..., op. cit., p. 12-13).
3 «  […] je suis toujours parti de documents (écrits ou images). Ensuite : extraction des documents de leur contexte [ …] ; insertion dans un autre contexte (le texte en cours) ; articulation à une composition d’ensemble ; et, la plupart du temps, transformation par diverses manipulations rhétoriques, descriptions décalées, commentaires méta-techniques, déplacements homophoniques, etc. À chaque fois dans cet ordre et sous cette forme dynamique : sélection / extraction / insertion / articulation / transformation » (ibidem, p. 18).
4 On lit par exemple : « voir, comme modèle de structure (et articulation carnavalesque des fragments narratifs, poétiques, dialogués…), le Tête de nègre de Maurice Fourré ».

jeudi 26 juin 2014

[Recherche] Bibliographie générale : publications de Christian Prigent (work in progress)



Christian Prigent et son éditeur, Paul Otchakovsky-Laurens, en 2013

Pour ce qui est des publications de Christian Prigent, cette Bibliographie se veut exhaustive. De manière générale, elle constituera un work in progress : elle sera complétée régulièrement, et, une fois par an, sera remise à la UNE.


1- ÉDITIONS COURANTES :
- La Belle journée, Chambelland, Goudargues, 1969 (poésie) ; tirage de tête avec Robert Tatin.
- L’Main, L’Energumène, Paris, 1975 (fiction) ; tirage de tête avec Claude Viallat.
- Denis Roche, Seghers, Poètes d’aujourd'hui, Paris, 1977 (essai)
- Power/powder, Christian Bourgois, Paris 1977 (fiction)
- Œuf-glotte, Christian Bourgois, Paris, 1979 (fiction)
- Voilà les sexes, Luneau-Ascot, Paris, 1981 (fiction)
- Paysage avec vols d’oiseaux, Carte Blanche, Rome, 1982 (poésie) ; tirage de tête avec Antoine Révay.
-Viallat la main perdue, Rémi Maure éditeur, Paris, 1981 (essai). Rééditions : Ecole des Beaux Arts du Mans (1993) puis Editions Voix, Metz (1996)
-Comme la peinture (Daniel Dezeuze), Yvon Lambert éditeur, Paris, 1983 (essai)
-La Corne du taureau (Jean-Louis Vila), Galerie Athanor éditeur, Marseille, 1983 (essai)
- Journal de l’œuvide, Carte Blanche, Montmorency, 1984  (poésie) ; tirage de tête avec Pierre Buraglio.
- Peep-Show, Cheval d’Attaque, Dieulefit, 1984 (fiction) — réédition : Le Bleu du Ciel, Bordeaux, 2007
- Deux dames au bain, L’un dans l’autre, Paris, 1984 (fiction)
- Souvenirs de l’Œuvide, Artalect, Paris, 1984 (cassette audio)
- La Voix de l’écrit, Nèpe, Ventabren, 1985 (propositions & partitions)
- Notes sur le déséquilibre, Carte Blanche, Montmorency, 1988 (poésie) ; tirage de tête avec Dominique Thiolat.
- La langue et ses monstres, Cadex, Saussines, 1989 (essai) — réédition : Cadex, 2010
- Commencement, POL, Paris, 1989 (roman)
- Ceux qui merdRent, POL, Paris, 1991 (essai)
- Six jours sur le Tour, Editeurs Evidant, Bois-le-Roi, 1991 (chronique) ; tirage de tête avec Joël Desbouiges.
- Écrit au couteau, POL, Paris, 1993 (poésie)
- Une erreur de la nature, POL, Paris, 1996 (essai)
- À quoi bon encore des poètes ?, POL, Paris, 1996 (essai)
- Une phrase pour ma mère, POL, Paris, 1996 (fiction)
- Glossomanies, L’Ambedui, Bruxelles, 1996 (théâtre)
-Rien qui porte un nom, Cadex éditeur, Saussines, 1996 (essai)
- Dum pendet filius, POL, Paris, 1997 (poésie)
- Album du commencement, Ulysse fin de siècle, Plombières-les-Dijon, 1997 (poésie) :; tirage de tête avec des dessins de l’auteur.
- L’Écriture, ça crispe le mou, Alfil, Neuvy-le-Roi, 1997 (CD & partitions)
- Le Professeur, Al Dante, Paris, 1999 (récit) — réédition : Al Dante, 2001 et 2011
- Berlin, deux temps trois mouvements, Zulma, Paris, 1999 (chronique)
- Keuleuleu le vorace, Hesse, St Claude de Diray, 1999 (jeunesse)
- L’âme, POL, Paris, 2000 (poésie)
- Salut les anciens / Salut les modernes, POL, Paris, 2000 (essai)
- À la dublineuse, Cadex, Saussines, 2001 (poésie) ; tirage de tête avec Serge Lunal.
- Réel : point zéro, Weidlerverlag, Berlin, 2001 (essai)
- Venise, inverno, Rapport d’étape, Venise, 2002 (chronique)
- Avec mes peintres, Galerie l’Ollave éditeur, Rustrel, 2002
- Presque tout, POL, Paris, 2002 (poésie)
- Grand-mère Quéquette, POL, Paris, 2003 (fiction)
- Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas , Cadex, Saussines, 2004 (entretiens)
-Ils affinent notre optique, École Régionale des Beaux-Arts de Besançon, 2004 (essais)
-L'Incontenable, POL, Paris, 2004 (essais) 
-Ce qui fait tenir, POL, Paris, 2005 (théorie/poésie)
-Demain je meurs, POL, Paris, 2007 (roman). Prix Louis-Guilloux 2007.
- Criterium Jarry suivi de Bienvenue au Père Ubu, Cynthia 3000, Reims, 2007 (mirlitonades)
- Le monde est marrant (vu à la télé), POL, Paris, 2008 (chronique)
-Le Sens du toucher, Cadex éditeur, Sainte Anastasie, 2008 (essais)
- 104 slogans pour le Cent Quatre, Mairie de Paris, 2008 (poésie)
- Naufrage du litanic, Le Bleu du Ciel, Bordeaux, 2008 (CD & livret). Prix Charles-Cros 2009.
- Christian Prigent quatre temps, Argol, Paris, 2009 (entretiens)
- Météo des plages, POL, Paris, 2010 (roman en vers)
- Compile, POL, Paris, 2011 (livret et CD)
- La Vie moderne, POL, Paris 2012 (poésie)
- L'archive e(s)t l'œuvre e(s)t l'archive, IMEC, Caen, 2012 (essai)
- Les Enfances Chino, POL, Paris, 2013 (roman)
- Silo (essais & entretiens), en ligne sur site pol-editeur, 2014

Christian Prigent à Rome en 1979


2- OUVRAGES ILLUSTRÉS, À TIRAGE LIMITÉ
- La Femme dans la neige, Génération, Colombes, 1971 (avec Gérard Duchêne et Jean-Pierre Ghesquière).
- Histoires de Claire, TXT, Rennes, 1971 (avec Daniel Busto).
- La Mort de l’imprimeur, Génération, Colombes, 1975 (avec Daniel Dezeuze).
- Hacettepe University Bulletin, Ecbolade, Lille, 1976 (avec Gilbert Dupuis).
- Un os, Muro Torto, Rome, 1979 (avec Bernadette Février)
- Prig’ de vue, Images nuit blanche, Genève, 1979 (avec François Lagarde)
- tRoma, Muro Torto, Rome, 1980 (avec Mathias Pérez)
- 200 Conseils pour un carnaval, Térature, Rennes, 1981 (avec Mathias Pérez)
- Une Élégie, Muro Torto, Melun, 1983 (avec Nathalie Bréaud)
- Mobilis in mobilier, Cadex, Saussines, 1986 (avec Daniel Dezeuze)
- P. P. P., La Maladrerie, Aubervilliers, 1988 (avec Marc Pataut et Mathias Pérez)
- Un fleuve, Carte Blanche, Calaceite, 1993 (avec Mathias Pérez)
- Je commence, L’Attentive, Ségalièrette, 2002 (avec Mathias Pérez)
- Marelle Mallarmé, FDAC du Val de Marne, Vitry, 2002 (avec Jean-Marc Chevallier)
- Du Moelleux, Carte Blanche, Auvers s/ Oise, 2002 (avec Mathias Pérez et Jean-Luc Poivret)
- Rimbaud aime Lucrèce, Plis, Tours, 2003 (avec Serge Lunal)
- L'immense, l'équivoque, Rencontres, Charleville, 2004 (avec Philippe Boutibonnes)
- Image, mirage, Cahiers de l'Adour, Paris, 2004 (avec Colette Deblé)
- Biograffrie, vite, Coll. «Tête à Texte», Rencontres, Charleville, 2004 (avec Philippe Boutibonnes)
- Toucher Couler, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2005 (avec Mathias Pérez)
-Comment ça marche, Carte Blanche/École des Beaux Arts du Mans, 2005 (avec Daniel Aulagnier)
- Mi-Livre dit Libre, École d’Arts de Nîmes, 2005 (avec Jean-Marc Chevallier)
- Je parle entre vos lèvres, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2006 (avec Mathias Pérez)
- Légère loin légère, éditions du Pilon, Nîmes, 2007 (avec Serge Lunal)
- À la Mer putréfiée, À distance, Caen, 2007 (avec Stéphane Quoniam)
- Une aube navrante, Jacques Brémond, Rémoulins, 2008 (avec Serge Lunal)
- Vue sur Mer, Collectif Génération, Fréjus, 2009 (avec Emi Fukuzawa et Claude Viallat)
- Éros palinodies, À distance, Caen, 2009 (avec Stéphane Quoniam)
- Quatre Caisses d’espace, Carte Blanche, Auvers s/Oise, 2010 (avec Mathias Pérez)
- Suite Diderot, Ficelles, Soligny-la-Trappe, 2011 (avec Detlef Baltrock)


3-ESTAMPES
-Une mère, Muro Torto, 1980 (avec Antoine Révay)
-Une plage, Carte Blanche, 1984 (avec Pierre Buraglio)
-Oyez, fils de porcs, Médiathèque du Mans, 1996 (avec Mathias Pérez)


Christian Prigent et Bénédicte Gorrillot à San Diego en 2008


4-ENTRETIENS
- J.-P. Verheggen interviewe C. Prigent, Le Journal des poètes, Bruxelles, juillet 1969
- Sexe, texte, avant-garde : politique, in André Miguel, «L’Homme poétique», Éditions Saint-Germain-de-Prés, Paris, 1974
- Sur L’main, Le Journal des poètes, Bruxelles, septembre 1975
- La revue, l’art-guerre, Les Nouvelles littéraires, Paris, septembre 1976
- Entretien avec C.Prigent, Textuerre, n°9, Montpellier, janvier 1977
- Sur Power/Powder, La Quinzaine littéraire, Paris, 15 juillet 1977
- Crases freuses, phrases creuses, La Quinzaine littéraire n° 301, Paris, 1979
- Pour en finir avec le jugement de Burroughs, TXT n°10, 1980
- Sur la lecture publique, TXT n°10, 1980
- L’Irrépressible carabin, Térature n° 3-4, Rennes, 1981
- Christian Prigent à table, Tartalacrème n°13, Pontault-Combault, 1981
- L’Écriture doit tout dire, Axe-Sud n° 8, Toulouse, 1983
- Sur la poésie, + - 0 n°37/38, Liège, août 1983
- Litter/rature, Schreibheft n°22, Essen, 1984
- On est à un moment…, Cratère n°10, Paris, octobre 1986
- L’Incontenable, Java, n° 5, Paris, octobre 1990
- On a raison de se révolter, Action poétique n°126, Ivry, février 1992
- Nageur de fond, denseur de langue, videur d’espaces, Faire part n°14/15, 1994
- Rhétoriqueurs, pélerins du pire & porteurs de trous, in À quoi bon encore des poètes ?, ERBA (Collection 22), Valence, 1994
- Hommage à l’essayiste, La Quinzaine littéraire, Paris, mai 1995
- L’Atelier de Christian Prigent, film de Pascale Bouhénic, Avidia/Centre Pompidou, Paris, 1995
- Sur le bout de la langue, ContreVox n° 5, Paris, juin 1998
- La Poésie contemporaine en question, Prétextes n° 9, juin 1998
- La forme est une pudeur, Le Matricule des Anges n° 28, décembre 1999
- TXT/Bataille : haine de la poésie, Les Temps modernes, n° 602, janvier 1999
- Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas, Il Particolare n°s 4/5, 2001
- Passage des avant-gardes à TXT, in «Manières de Critiquer», Artois Presse Université, juin 2001
- À quoi bon encore Christian Prigent ?, Phrênésie, Nantes, janvier 2002
- Artaud : le toucher de l’être, in «Artaud en revues», L’Age d’homme, 2005
- L’Inquiétude du sens, Doc(k)s, 4 ème série, n°1/2/3/4, août 2006
- Table ronde avec C.Prigent, in «À quoi bon la poésie aujourd’hui ?», Presses Universitaires de Rennes, 2007
- L’incontenable avant-garde, www.libr-critique.com, série «Manières de critiquer», dossier «Avant-gardes, critique et théorie», 6 décembre 2006.
- De TXT à Fusées, www.libr-critique.com, série «Les Lieux de la valeur». «Les revues de poésie comme espaces critiques», mars 2008
- Le Sens du toucher, in «Choses tues : le trait, la trace, l'empreinte», Editions MP3-Presses Universitaires de Montpellier, 2008
- Du Droit à l’obscurité,Colloque de San Diego, Presses de l’ENS,
- Densité / aplomb / clarté, Colloque de San Diego, Presses de l’ENS
- D’une époque l’autre : TXT dans le temps, Formes et poétiques contemporaines, n°1 /2010 (Juillet)
- Une prothèse de tonicité, Il Particolare n° 21/22, Juillet 2010
- Littérature et politique, Actes du Colloque Art éducation et politique, Sandre Actes, Novembre 2010
- Retour à Bataille, Cahiers Georges Bataille n° 1 (Éditions Les Cahiers), Novembre 2011
- Avant-garde ou contre-culture, in «Contre-cultures !», CNRS éditions, février 2013
- Un auteur réeliste, www.libr-critique.com, mars 2013
- Ouvrir la voix, in «La poésie pour quoi faire ? (portraits sans pose)», Presses Universitaires de Paris Ouest, 2013


5-PRÉFACES
- Le Signe du singe, préface à Velimir Khlebnikov, «La Création verbale», Christian Bourgois, 1980
- Une sauvagerie raffinée, préface à Oskar Pastior, «Poèmepoèmes», TXT, 1990
- Le Sur-mal, préface à Alfred Jarry, «Le Surmâle», POL, La Collection, 1993
- L’Églogue et basta, post-face à Emmanuel Tugny, «Les Impatiences», Carte Blanche, 1993
- Une xénoglossie enthousiaste, préface à Andrea Zanzotto, «Les Pâques», NOUS, Caen, 1999
- La Passion considérée comme une course de code, préface à Jean-Pierre Brisset, «Les Origines humaines», Rroz, 2002
- La Défiguration, préface à Scarron, i/i éditeur, Paris 2002
- L’halluciné logogonique, préface à André Biely, «Glossolalie», NOUS, Caen, 2002
- Sokrat à Patmo, préface à Christophe Tarkos, «Œuvres», Tome 1, POL, 2008
- Dans la Maison des hommes, préface à Muriel Pic, «Bibliothèques», Filigranes, février 2011
- Un poète tous terrains, préface à Ernst Jandl, « Retour à l’envoyeur », grmx éditions, juin 2012
- Gris banal, préface à Henri Deluy, « Imprévisible passé », Le Temps des Cerises, juin 2012
- La Mise en jeu, préface à Oskar Pastior, «Poèmepoèmes», NOUS, Caen, 2013
- Grande brute, préface à Martial, DCL épigrammes (recyclées par Christian Prigent), POL, Paris, 2014


6-TRADUCTIONS
De l’italien
- Carlo-Emilio Gadda, À la Bourse de Milan, L’Ennemi n° 2, 1980
- Carlo-Emilio Gadda, Éros & Priape, TXT n°s 15 (1983) et 18 (1985)
- Carlo-Emilio Gadda, Parenthèse, Tartalacrème n°25, février 1983
- Pier-Paolo Pasolini, Outrager c’est tuer, TXT n° 15, 1983
De l’allemand
- Friederike Mayröcker, Poèmes, Tartalacrème n° 40, 1986
- Gerald Bisinger, Il neige, Catalogue 3ème Festival de Cogolin, 1986
- Anna Jonas, Les Métamorphoses du tigre, ibidem
- Oskar Pastior, Poèmes, Banana Split n°19, 1987
- Gerald Bisinger, Poèmes, ibidem
- Anna Jonas, Poèmes, ibidem
- Helmut Heissenbüttel, Poèmes, Banana Spit n° 20, 1988
- Friedericke Mayröcker, Poèmes, ibidem
- Oskar Pastior, Poèmes, Fusées n°12, 2007
- Ernst Jandl, Poèmes, Fusées n°19, 2011
- Ernst Jandl, Retour à l'envoyeur (avec Alain Jadot), Grmx, Caen, 2012
De l’anglais (américain)
- Raymond Federman, Notre sœur, Fusées n°9, 2005
- Raymond Federman, Le Musée des culs imaginaires, Fusées n°9, 2005
Du latin
- Martial, Epigrammes, Grumeaux n° 3, 2012
- Martial, Epigrammes, Cahier Artaud n° 1, 2013
- Martial, DCL épigrammes (recyclées par Christian Prigent), POL, Paris, 2014


7- PRODUCTIONS RADIOPHONIQUES
- Et ce qu’on a c’est de respirer, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 18 mars 1984
- Das Unbezähmbare : der Marquis de Sade und die Menschenrechte, Kultur-Termin, SFB 1, Berlin, mai 1989
- La Ville dont le centre est un trou, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 2 septembre 1990
- Tentative d’idylle au site syllabique, Atelier de Création Radiophonique, France Culture, 3 Février 1991


8-CINÉMA
- Place Clichy, texte du sketch de Bernard Dubois dans le film collectif «Paris vu par… 20 ans après», 1984


9- TEXTES NON REPRIS EN VOLUMES
a-Fictions & poèmes
- Carnivore, Iô n° 12, mars 1967
- Quatre poèmes, Chemin n°9, Marseille, mars 1968
- Sale situation, La Tour de Feu n°98-99, juillet-septembre 1968
- C’est dans la tuile…, La Tour de Feu n°98-99, juillet-septembre 1968
- Le Marronnier, L’Essai n° 51, Liège, 1970
- Histoires de Claire, TXT n°2, 1970
- Petits animaux fouisseurs dans la maison, in «La nouvelle poésie française», Seghers, 1974
- Le texte du portrait, Digraphe n°2, Paris, Avril 1974
- Le texte du portrait, in Claude Bonnefoy, «La Poésie française», Seuil, 197
- C’est un livre sur les bains, Revue 25, Juin 1977
- Le texte du portrait, Textuerre n° 12, Montpellier, Juin 1978
- University Porc-No Star, Colloque de Tanger / 2, Christian Bourgois, 1979
- Journal de l’Œuvide, L’Ennemi n°1, Christian Bourgois éditeur, 1980
- Méditation à l’œil en coin, CÉE n°6, Christian Bourgois éditeur, 1981
- La Tarte au citron, Tartalacrème n°14, Pontault-Combault, avril 1981
- La Tarte à la rhubarbe, Tartalacrème n°14, Pontault-Combault, avril 1981
- Les Aventures de Harry Dickson, Tartalacrème n°16, août 1981
- Strophe fuite, Tartalacrème n°17, octobre1981
- À une lectrice appliquée, Térature n° 3-4, Rennes, 1981
- La photo me ressort par l’oreille, Tartalacrème n°19, février1982
- Vie de Jean-Pierre Verheggen, Tartalacrème n°24, décembre 1982
- Pnigos, Change («Polyphonix»), n° 42, 1983
- Quatre Vénus, dépliant «Fusées», Carte blanche éditeur, 1984
- Guirlande pour Justine, in Toi & Moi pour toujours n°6, Paris, 1984
- Clélie avec Sade, in «Eros musagète», Plis / M 25, Lompret, 1986
- Una leggera metempsicosi, Doc(k)s n° 5, automne 1989
- Un poème politique, enfin !, in «À la Pologne», Nota Bene n° Spécial, Luneau-Ascot éditeur, Paris,1990
- Au promeneur clandestin, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- J’énerve l’us, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- À la mare mêlée, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Fragment pornographique, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Vénus au jardin, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Vénus au carrefour, Faire Part n°14-15, septembre 1994
- Chanson du marchand de trous, in «Chansonnette», Électre, Lompret, 1996
- L’Espace est voyou, in «Carnets de Bord», CRL Basse Normandie, 1999
- Zipp Leipzig, in «Regards français sur Leipzig», Leipziger Universitätsverlag, 2001
- À l’abbaye, Décision n°62, Bielefeld, 2003
- Exil, facile exil, in «Invitation au voyage» Éditions Pérégrines, Paris, 2004
- TV Sam suffit, in «Cie», Abstème & Bobance, Paris, 2006
- Valognes, souvenir, Bibliothèque Municipale, Valognes, mars 2006
- Biograffrie, vite, Dans la lune n°7, Tinqueux, Juillet 2006
- Adieu, La Mer gelée n°5, Berlin,février 2008
- La tarte au citron, Fusées n° 14, Auvers s/Oise, octobre 2008
- Palinéros, Action poétique n° 194, Ivry-sur-Seine, décembre 2008
- Quatre caisses d’espace, Espace (s) n° 5, Paris, mars 2009
- Travail du temps, La Revue Internationale des Livres et des Idées, n° 11, Paris, mai-juin 2009
- Le Monde moderne, Il Particolare n° 21/22, Marseille, Juillet 2010
- NCIS, in Écrivains en série, 2, Léo Scheer éditeur, Paris, Octobre 2010
- L’Impossible, Éros, etc, Grumeaux n° 2, Caen, Octobre 2010
- Ah, nos amours !, in « À partir d’un rien », Semaine de la Poésie, La Passe du Vent, 2012
- Éros flash back, in « Enfances », éditions Bruno Doucey, Paris, 2012
- Ah, nos amours !, Les écrits n° 135, Montréal, août 2012
- Tentons pour Stefan un petit centon, in «Jude Stefan, une vie d'ombre(s)», academia, L'Harmattan, Paris, octobre 2012
- Ah, nos amours !, in «Anthologia synchronès gallikès poièsès», Ekdoseis Agra, Athènes, 2013
- Ah, nos amours !, Place de la Sorbonne n° 3, Paris, avril 2013
- Ah, nos amours !, Première Ligne n° 3, éditions Les Vanneaux, Abbeville, octobre 2013
- Ah, nos amours !, Formes Poétiques Contemporaines n°10, Buffalo, Juin 2013


b-Théorie & critique (littérature)
- Lard poétique, La Tour de Feu n°102, juin 1969
- Méfiez-vous du Chabert, La Tour de Feu n°102, juin 1969
- Jean-Luc Steinmetz, Le Journal des Poètes, N°7, septembre 1969
- Pour Denis Roche, Action poétique n°41-42, 1969
- Lettre ouverte (avec J.-L. Steinmetz), Promesse n° 27, hiver 1969
- Psittacisme, sinapisme, poésie, La Tour de Feu n° 105 1970
- Note sur la censure (Guyotat), TXT n° 2bis, 1970
- Du réalisme (Thibaudeau), TXT n° 2bis, 1970
- Le Trope de la tripe, TXT n° 2bis, 1970
- Aere perennius, TXT n° 2bis, 1970
- Ouverture, TXT n° 3-4, 1971
- La Scène dans la Seine (Ponge), TXT n° 3-4, 1971
- Pour une poétique matérialiste (Ponge), Critique n° 301, 1972
- Carnaval : inflation, réaction, TXT n°5, 1972
- Ponge et le matérialisme, Cahiers du Centre International d’Études Poétiques, n° 93, Bruxelles, 1972
- La Littérature interdite (Guyotat), Politique Hebdo, 1972
- Un surréaliste au service de la réaction (Thirion), Politique Hebdo, 18 mai 1972
- Questions à Philippe Sollers, Politique Hebdo, 1973
- Une histoire monumentale (Sollers), Politique Hebdo ,n°78, 1973
- Le Groin et le menhir (D.Roche), Critique n°325, 1974
- Explication de texte (D.Roche), TXT n°6-7, hiver 1974
- Deux notes (D.Roche), TXT n° 6-7, hiver 1974
- Le Texte et la mort (Ponge), UGE 10-18, Colloque de Cerisy F. Ponge, 1976
- L’Organon de la Révolution (Maïakovski), TXT n°8, 1975
- Le corps qui désire la révolution (Guyotat), Politique Hebdo, n°180, 26 juin 1975
- D’un nouveau Réalisme, C.I.E.P, n° 110, Bruxelles, janvier 1976
- Louve basse première mort sûre (Roche), NDLR n°1, 1976
- La lessive du français d’église (Roche), Politique Hebdo, n° 218, avril 1976
- Blake le fossoyeur, Art press, juin 1976
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- Zorro est arrivé (Verheggen), CÉE n°6, Bourgois éditeur, 1978
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- Verdiglione écrivain, Spirales, octobre 1982
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- Effacer, traduire : poésie (Risset), TXT n°14, 1982
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